Le roman Bovary21

Mademoiselle Bovary aujourd’hui ? Bovary21 est le pseudonyme d’une jeune femme de 27 ans, la septième en ligne directe d’Emma Bovary, morte au même âge. Blogueuse reconnue, elle s’abîme dans le surendettement et raconte sur sa page la déchéance qui risque de la conduire au suicide. On est au tout début du xxie siècle. Bovary21 fait du marketing pour une grande marque de soda. Un certain Charles est son boss, Rodolphe un banquier d’affaires qui va valoriser son blog, et Léonie, une féministe qui l’entraîne à New York. Bovary21 poste ses dernières confessions intimes. Ses 78 000 « amis » peuvent-ils la sauver ? La jeune femme est-elle condamnée au même destin que sa lointaine aïeule ? Une critique cinglante du marketing et une peinture de mœurs acide au pays enchanté des followers et autres réseaux sociaux.

Quelques questions encore d’actualité.

  • Le roman suit, pas à pas, les actes d’Emma Bovary mais au XXIe siècle…Différences de vie et ressemblances sentimentales ?
  • Y-a-t-il comme  certains auteurs l’ont pensé une « destinée familiale » ?
  • Le marketing est-il aussi pervers que Georges Lewi le sous-entend ? Alors pourquoi le regarde-t-il, tout de même, avec indulgence ?
  • Le « Bovarysme » n’est-il que « féminin » ?
  • Peut-on parvenir à une écriture transmédia : le blog qui complète le roman est-il lu  comme le texte « princeps » ?

Bovary21, le « transmédia »  comme mode d’écriture.

A la fin de chaque chapitre du roman Bovary21, le blog d’Emma, un texte issu des « Nouveaux Bovary » essai sur la génération Facebook, ou « l’illusion de vivre autrement. »

Dans ce blog, un « prolongement » du roman et de la blogueuse Bovary21 qui fait du marketing éthique et dénonce les excès de la tendance. Comme les blogueuses et le blogueurs le font ici même sur ce blog. Chacun dans son domaine.

Déjà trois espaces « interactifs » sur ce mode d’écriture participatif où émetteurs et récepteurs se rejoignent dans l’illustration d’une idée, d’un thème, d’un storytelling, d’un mythe, celui de l’illusion. Autrement dit de la nature humaine et de son besoin de rêver, d’imaginer l’impossible, de se dépasser…Au féminin comme au masculin. Au féminin encore plus.

En préparation,  trois petites pièces de théâtre, trois types de rapports et d ‘illusions : mère/fille (Emma et sa fille berthe), époux/épouse(le dialogue qui manque entre Emma et Charles), époux/lui-même (le monologue de Charles), et un scenario…issu du roman.

En janvier 2014, avec un distributeur culturel leader, une opération autour de Bovary21 : « Comme Georges Lewi, écrivez sous forme de nouvelle la suite d’Emma Bovary, hier, aujourd’hui, demain, dans 1000 ans…) Avec édition en français et traduction en anglais et interactivité sur la toile…

Le transmédia est une porte ouverte sur toutes les imaginations car elles se fécondent de chacune de leurs rencontres.

Laisser un commentaire